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30/05/2017

LA TREBOULINE

Trébouline est un mot occitan qui était utilisé pour qualifier l'eau troublée en l'agitant avec un bâton par les pêcheurs de rivière. Cette action dérangeait la faune aquatique et on pouvait ainsi attraper une belle prise… ou non! C'était un risque à courir!

Ce qui se passe actuellement en France ressemble à s'y méprendre à une immense trébouline politique. L'élection d'E. Macron et les péripéties qui s'en suivent agitent les fonds de partis et le néo président espère pêcher quelques gros poissons autrement improbables. Les "puristes" – c'est à dire les militants purs et durs – s'offusquent de ce procédé comme les pêcheurs authentiques le faisaient en tenant la trébouline pour sacrilège… quitte à prendre sempiternellement les mêmes petits vairons ou barbeaux.

Je ne suis pas un admirateur fervent d'E. Macron. Mais ce qui est fait est fait et il faut se résoudre à transformer les cinq années qui viennent en quelque chose de pas trop dét(c)onnant, tant sur le plan économique (ça devrait aller) que sur le plan social et sociétal (ce sera plus difficile). J'entends tous les cris d'orfraie concernant "le Spasme"** et la purge libérale annoncée. Mais je garde en mémoire ce que nous disait Raymond Barthès le sorcier du rugby biterrois : "Il faut jouer LE match du jour avec les conditions du jour. Ceux qui jouent déjà le prochain match sont complétement hors sujet". Le prochain coup reste incertain, problématique, tributaire d'un rapport de forces que nous ne maîtrisons pas. Attaquons-nous à l'actuel de façon pragmatique et autant que possible objective.

Déjà il faut valider le bon accueil international, ce qui représente un atout d'importance. Le monde a été surpris favorablement de l'élection de Macron, Trump puis Poutine ont déjà adoubé de président français. Ce n'est pas rien! L'Europe, après avoir craint l'accession des eurosceptiques, est un peu chamboulée par cette nouvelle donne ringardisant la chancelière et ses ensembles d'une autre époque. Aidé par un FMI qui s'inquiète explicitement de la montée de la pauvreté outre Rhin, peut être E. Macron a-t-il une fenêtre de tir pour infléchir la dame de fer teutonne.

Déjà, à l'issue de la trébouline post électorale, le "tirage" du nouveau gouvernement ne me paraît pas le pire qui eut pu se faire. Certes la nuance apparaît pour le moins libérale mais on pouvait s'en douter. Avec une teinture européiste mais elle était annoncée sans ambages, avec un fort accent vert, Hulot s'avérant le brochet le plus remarquable piégé par l'agitation tréboule.

Le gouvernement né de cette dernière, pesé à l'aune de la dentelle d'Alençon (équilibre des sexes, des âges, des origines partisanes, des extractions, des obédiences maçonniques,…) s'avère un système dont les valences libres* sont multiples, permettant de tisser potentiellement maintes alliances.Tréb.jpg

Alors, je vais accorder un jocker à cet attelage du brochet et du barbeau pour apprécier son action d'ici les législatives qui, elles, mettront en branle une nouvelle trébouline géante!

En outre, concédons que peut être il faut aux structures françaises un peu moins de contraintes, notamment en matière de marché de l'emploi. L'adaptation à la nouvelle donne numérique et robotique exige des relâchements juridiques, une flexibilité aménagée. L'usine à gaz de la protection sociale et des retraites mérite aussi de recevoir un sérieux coup de brosse. Toute cette contrepartie sociale d'une main d'œuvre dont la productivité reste la meilleure d'Europe doit subir une remise à l'heure qui n'est pas obligatoirement pénalisante pour les acteurs concernés à plus ou moins long terme. Attendons de voir la procédure et la latitude autorisée pour la mener et l'attitude des partenaires sociaux pour porter un jugement. N'abordons pas la relance de l'industrie car elle s'avère un chantier ardu exigeant un programme innovateur de longue haleine. A moins que les fermetures massives qui se concrétisent les unes après les autres mettent le feu aux poudres et imposent des réponses immédiates même si elles s'avèrent plus conjoncturelles que structurelles.

Les promesses institutionnelles paraissent devoir être tenues, hormis toutefois le cas Ferrand qui fait tache dans sa similitude fillonesque. A se vouloir jupitérien on doit trancher vite et net, sans tergiverser à l'aide d'arguties que les citoyens (surtout de droite) ne sauraient admettre.

Quant à la fiscalité qui se trouve à la charnière économie/social les propositions macroniennes semblent d'une banalité extrême, favorable plus aux catégories aisées qu'aux autres, allant même jusqu'à différer encore la mensualisation que l'ensemble des pays avancés pratique. Mais ladite fiscalité n'a jamais été une source directe de conflit eu égard au caractère différé des décisions.

Reste le social/sociétal. Sur cet angle les visions avancées par E. Macron sont floues et parfois inquiétantes. L'école, l'université, la recherche et au delà la culture ne semblent pas un terrain privilégié par le nouveau président. A mon avis il se propose de surfer sur les évènements en pariant sur sa bonne étoile. Pourquoi pas! La résilience de l'exception française en la matière reste un bouclier sérieux.

Mais, au bout du bout, le spectre de la trébouline terroriste et des migrations qui s'amplifient, exigent des prises de décisions tant novatrices que pragmatiques. Là, la limite du macronisme apparaît plus dirimante : le côté noir de la force n'est pas semble-t-il, abordé à l'ENA. La guerre structurée et structurante – même revue style Task Force - semble bien inadaptée à la fluidité des conflits new look. La lutte contre la cryptographie semble bien désuète voire contre productive. Il serait nécessaire et urgent que le "petit Prince" en marche se trouve un stratège éclairé sur la gestion de ces problèmes et que la France recouvre une ligne polémologique claire et durable.

Au total, vous l'avez senti, je ne me pâme pas devant la nouvelle gouvernance. Toutefois mon penchant systémique m'incline à ne pas condamner cette tentative de logique contradictoire, de médiations sur les identités et les différences, qui rappellent le génial Stéphane Lupasco***. Aussi je veux faire le pari d'une telle habileté systémique et d'un charisme générant une efficacité que les français n'ont pas connu depuis longtemps. Pari aussi que celui en qui d'aucuns voient la créature des financiers s'émancipe de cette contrainte pour se donner l'ivresse de la réussite universellement reconnue. En parodiant Edgar Morin "Mon espoir, c’est qu’il y a beaucoup de forces vives dans la société française qui bouillonnent. C’est un pays qui veut vivre, et dans le fond, il y a un écran entre le pays et l’administration, les politiques. J’ai un espoir dans les forces vives, mais l’espoir n’est que l’espoir…" (intervention au "Club de la presse" d’Europe 1).

 

* En chimie la valence d'un atome fixe de façon précise le nombre d'atomes auquel cet atome peut se lier. Une valence libre est disponible pour établir une nouvelle liaison.
** surnom donné à E.M. par F. Lordon (le Monde Diplomatique 12/04/2017)
*** S. Lupasco. Logique et contradiction, P.U.F., Paris, 1947.

 

04/05/2017

ÉLUCUBRATIONS ÉCONOMIQUES

(Vous savez que de temps à autre je rencontre Gus, mon ami ex pilier de rugby, avec qui je devise. Je vous rapporte la dernière conversation.)

 

Reb. Salut mon ami, comment tu vas, depuis le temps ? Tu hibernais ? 

Gus Non j'étais en Lozère, ce qui est a peu près pareil. Je vais pas mal, merci… mais il y a ces sacrées élections et je n'en dors plus. D'ailleurs tu vas me renseigner sur un ou deux trucs qui me turlupinent.

Reb. Avec plaisir si je peux t'être utile!

Gus Primo, cette invention de revenu de base, ou universel, je sais plus, du gars Benoît, ça tient la route ou non?

 Reb. Le revenu de base n'est pas une invention dernier cri. L'idée date du milieu du siècle dernier et est évoquée par les économistes aussi bien de droite que de gauche, ou plutôt aussi bien libéraux que dirigistes.

Gus Ah bon! Je croyais que c'était un truc neuf strictement de gauche!

Reb. Pas du tout! Le pape du libéralisme, Milton Friedman, le préconisait sous forme d'un impôt négatif. C'et un peu compliqué à expliquer sans papier ni stylo… Mais aussi des chrétiens sociaux comme Henri Guitton, ou des philosophes comme Michel Foucault l'ont préconisé..

Gus Mais enfin ça paraît un peu dingue de filer du fric comme ça, sans contre partie.

Reb. En fait il s'agit de préparer le moment où l'emploi se réduira au point qu'il ne pourra absorber que peu de main d'œuvre. Déjà le progrès technique "économise" des postes en augmentant la productivité du travail. Mais se rajoute l'ère du numérique et des robots qui remplaceront les travailleurs. Il faudra alors que l'on permette aux gens de vivre en faisant autre chose que du travail salarié.

Gus Ce n'est pas pour demain!!

Reb. Détrompe-toi, plusieurs paramètres sont en cours pour rendre cette prévision actuelle: la délocalisation qui envoie les emplois ailleurs…

Gus Comme virpoule* en Pologne!

Reb. Yes! Je vois que tu suis. La délocalisation, la robotisation de beaucoup de tâches humaines, les diagnostics et la prise de décision par des ordinateurs, la communication numérisée… et j'en passe comme l'impression 3D, la médecine à distance,… sont déjà opérationnelles.

Gus L'ordinateur ne sera jamais aussi fort que l'homme!

 Reb. Tu te trompes! Prends le médecin. Hier il venait chez toi, connaissait ta famille tes antécédents, ton métier,… Aujourd'hui, il te "traite" anonymement en un quart d'heure maxi, à coup de doses médicamenteuses approximatives, en enfilant les patients. La constitution de bases de données gigantesques (ce qu'on nomme big data) sur l'historique des maladies, sur les corrélations significatives, permettent la médecine prédictive qui en fonction de tes ascendants, de tes maladies précédentes, tes examens, tes symptômes,.. fournira un diagnostic et des ordonnances beaucoup plus fiables que ceux de ton docteur. Imagine!! De la banque à la santé, en passant par le commerce, l'éducation, les médias, l'administration, la sécurité ou encore les transports, le numérique réinvente les métiers, en crée de nouveaux et impose une réorganisation profonde du travail, de la protection sociale et de la création de valeur. Ces chamboulements se traduisent par un besoin de réformes politiques majeures**.

Gus (pensif) Certes… c'est un sacré guêpier!!

Reb. Alors, les gens qui toucheraient le revenu universel, pourraient choisir de faire autre chose à partir de ce pécule basique: du social, de l'entraide, du service, de l'art,… Cela empêcherait aussi la grande misère des SDF et autres exclus. Mais ce n'est pas tout. Cela simplifierait énormément le traitement administratif de l'aide sociale, les régimes différents, les taux différents, les ayant droit, les autres,… Sauf que toute la base du rapport salarial se fissure et ça, les patrons n'en veulent pas, ni, plus généralement, les conservateurs.

Gus Oui, mais ça couterait un bras… qu'ils disent les Fillon, Macron, Mélenchon, Lassallon,…!

Reb. Pas forcément beaucoup plus que l'ensemble des aides qui seraient ainsi supprimées. Il est évident qu'il faut aussi réformer la fiscalité et établir un calendrier progressif de mise en œuvre pour rendre l'affaire viable.

Gus Tu vois, moi je ne le voyais pas comme ça. Je croyais les médias qui criaient à l'encouragement à la fainéantise.

Reb. En plus que c'est assez compliqué à expliquer honnêtement, le revenu universel change beaucoup de choses dans ce que j'appelle la zone de confort médiatique. C'est à dire se que l'on suppose de la connaissance moyenne des téléspectateurs, soit, en économie, pas grand chose! Alors les médias, ils tirent à vue sur les changements profonds, quels qu'ils soient! 

Gus Tu l'as dit! Et alors, pour l'histoire de l'Euro de Marine, ils font pareil? 

Reb. Kif Kif! Il faut vendre un produit et on en fait la pub. On fait donc, par exemple, la pub de l'Euro. Comme la plupart des journalistes sont assez ignares en économie monétaire ils prêchent la croyance générale comme vérité première. Ce conditionnement veut que le Franc (ou toute autre nom que l'on donnerait à la monnaie "nationale" de la France) soit interdit par U.E.. Que seul l'Euro vaille pour les membres de la zone euro.

Gus Et ce n'est pas vrai??

Reb. Oui et non! Ce qu'impose le traité de Lisbonne se résume à dire que seul l'euro émis par la B.C.E. a cours légal dans la communauté. Il peut donc exister dans cette zone des "monnaies secondaires" qui servent à l'intérieur du pays, l'euro servant alors de monnaie "de premier rang" pour les transactions internationales… ou pour celles impliquant un créancier n'acceptant pas le Franc. Accroche-toi Gus: une monnaie n'a de valeur que par la confiance que les gens lui accorde. Sauf pour celles dont le pouvoir exécutif décide qu'elle a un "pouvoir libératoire obligé". En d'autres termes, si ce que dit Marine se faisait tu pourrais refuser d'être payé en franc mais tu ne pourrais pas si on te réglait en euros. Capito? 

Gus (concentré) Je crois avoir compris. On pourrait même faire d'autres monnaies locales à conditions que les gens les acceptent**.

Reb. Exact! Et le plus fort, Gus, c'est que c'est déjà le cas!

Gus (défensif) Oui, mais closco pelado (il appelle ainsi François Lenglet) te dirait qu'il s'agit de villes, de petites zones.

Reb. Et tu demanderais à ce ravi qu'il te parle du franc CFA! Le CFA qui a cours dans quinze pays - notamment africains - incarne une monnaie "secondaire" ayant cours dans ces pays, l'Euro étant monnaie à usage international, lui même monnaie secondaire par référence au dollar ayant seul, valeur universelle. Ainsi le franc CFA émis par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest («XOF»), le franc CFA émis par la Banque des États de l’Afrique centrale (« XAF ») et le franc comorien émis par la Banque centrale des Comores (« KMF ») doivent être compensés en euro au-delà de leurs zones respectives. Tu pourrais aussi lui demander ce que représentait le Deutch Mark, si ce n'est une monnaie secondaire par rapport au dollar, et ça depuis les Accords de Washington en 1971…. 

Gus (ébahi) Tu m'en bouches un coin! Mais tu es en train de me dire que le programme du FN tient la route?

Reb. Tu connais mes opinions et ce n'est pas du tout cela que je dis. Il y a le discours, et les éléments du discours. Ces derniers devraient rester exacts sinon on verse dans la propagande. Ce que je dis insiste sur le conditionnement des gens par un discours martelé dans la zone de confort des médias majeurs et qui habille de miel ou de fiel selon, les éléments de programme des candidats. Ainsi le revenu universel d'Hamon a été voué aux gémonies….

Gus (taquin) Qui sont ces gens?

Reb. Déconne pas!... A été trainé dans la dérision parce qu'il gênait. Et la proposition de Marine de relancer le Franc ne mérite pas plus la critique méprisante dont elle fait l'objet. Je ne dis pas que c'est la panacée mais que c'est envisageable. Ce que je dis, par contre, c'est que nous sommes manipulés par un conditionnement mental qui s'avère le premier responsable du fait que nos esprits ne sont pas propices à recevoir (et émettre) de nouvelles idées de nouvelles façon de vivre le monde. Comme il s'avère plus facile de pérorer dans un domaine mal connu du fameux "peuple", l'économie devient le champ préféré de ces manipulations. Tous les programmes pourraient trouver une critique objective y compris dans ce champ. Mais, au lieu d'évaluer des mesures sociales, des mesures à valeur ajoutée humaniste ou culturelle, au lieu de soupeser sérieusement les engagements écologiques affectant notre environnement et notre santé (la vraie raison de la Politique), les medias préfèrent manœuvrer des concepts économiques. Rappelle-toi, il y a quelque temps on ne parlait à longueur d'antenne que d'agences de notation, des AAA, des AAB-,.. On effrayait l'opinion avec ces notes. Aujourd'hui, oubliées! Passées de mode!

Gus (acquiesçant) En effet, on n'en parle plus du tout!

Reb. Cet usage carambouillé…

Gus (admiratif) J'aime bien quand tu emploies des mots compliqués…

Reb. Cet usage, concerne les médias certes mais aussi les candidats qui ressortent quand cela les arrange des mécanismes vieux comme Hérode transformés en dernières nouveautés.

Gus (interrogatif) Par exemple?

Reb. Tiens, le multiplicateur d'investissement de Mélenchon. Ça date de Keynes, pour une économie de l'époque, c'est à dire assez fermée. Sauf qu'à l'écouter il donne l'impression d'un jack pot automatique où il suffit de mettre dix pour avoir quinze (ou vingt)!

Gus (mystique) La multiplication des pains, Jésus il nous a déjà fait le coup!

Reb. Tout ça revient à faire de l'économie une poudre de perlimpinpin que l'on jette aux yeux de l'opinion soit pour l'éblouir, soit pour l'aveugler. Il s'agit de l'ingrédient majeur de la manipulation de masse qui évite de parler de l'essentiel.

Gus Pourtant il existe des experts économistes qui attestent!

Reb. Attestent quoi? Des avis pas plus! En fait, la plupart de ceux qui disent attester ont pris parti et dès lors apportent de l'eau au moulin de leur préféré(e). On se trouve dans le même cas que lorsque des profs de médecine appointés par des labos valident des médicaments des mêmes labos. On appelle ça des "putains académiques".

Gus (amusé) Je kiffe quand tu montes en pression! Et, toi, que dirais-tu pour que l'économie aille mieux? Tu as un remède? Ne me sors pas un mécanisme hyper compliqué!

Reb. Je vais te surprendre, Gus! Il ne s'agit pas d'un xième remède miracle mais d'un truc tout bête: il suffirait que tous les acteurs économiques, je dis bien tous, se mettent à l'optimisme. On appelle cela des anticipations auto réalisatrices. René Passet**** disait "Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise décision en économie, mais des décisions dont tout le monde pense qu'elles vont réussir… et les autres". Je suis persuadé qu'une vague générale de positivisme en France ferait bondir la croissance de 3 ou 4 points, ceteri paribus, toutes choses égales par ailleurs si tu préfères.

Gus Je préfère! Ça paraît simpliste mais à y réfléchir ce n'est pas faux.

Bon, il faut que j'y aille. Avant, crois-tu que Marine a des chances?

Reb. Non! Cette présidentielle a été conçue pour se faire à un seul tour, M. le Pen jouant le rôle de diable-repoussoir. Depuis le début le seul enjeu consiste à trouver le futur gagnant. Ensuite, comme droite, gauche, centre, et autres religions vendent la peur du populisme… c'est pré-joué. Le libéralisme a pré-gagné!

Gus (fuyant) Je crois que j'ai pigé! P…. ça me fout la chair de poule. Salut, à plus.

 

* Gus veut dire Whirlpool
** (http://www.latribune.fr/economie/france/elites-politiques-et-numerique-le-grand-bug-556595.html)
*** Pour ceux qui sont intéressé voir P. Derudder & A.J. Holbecq. Une monnaie nationale complémentaire. Ed. Yves Michel. 2011. Pour les encore plus intéressés, cf Bernard Lietaer. Au cœur de la monnaie. Même éditions. 2011.

**** Professeur d'économie qui a été un précurseur dans l'économie systémique et l'écologie.