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04/07/2006

LA DÉMOCRATIE AU BONHEUR DES TIGRES

Les détenteurs de pouvoir ont toujours une fâcheuse tendance à se croire, à moment donné, les maîtres absolus des éléments, les deus ex machina du cours des choses. Comme des dresseurs de caniches faisant évoluer leurs pensionnaires au doigt et à la badine.
Vanité, vanité suprême ! Ils ne sont jamais que des dompteurs chevauchant un tigre, comme disait Albert Aftalion. Les fauves, bien entretenus, bien nourris, qui concèdent à obéir mécaniquement aux ordres et à passer au travers de cerceaux enflammés, peuvent, à tout moment, se réveiller et déchiqueter l’homme aux brandebourgs dorés. Quand les limites de l’acceptable ont été imprudemment franchies ! C’est ainsi, et tant mieux, que les dictateurs finissent dans le ventre des peuples qu’ils ont longtemps humiliés. C’est ainsi que les tyrans terminent leur funeste destin, digérés par l’improbable peuple qui brutalement s’est révolté.
La démocratie ne déroge pas à cet axiome. Tant mieux ! Il faut que la corne du taureau reste menaçante pour que le torero le respecte. Eternelle dialectique du maître et de l’esclave, éternel débat entre ceux qui défendent le Prince par intérêt, légitimité ou veulerie et ceux qui marquent les limites de l’acceptable aliénation des masses. Qui a raison ? Où se situe la ligne de vérité ?
Elle se situe, exactement à l’endroit où le rapport de forces créé par la rupture consacre le vainqueur et le vaincu.
C’est la démocratie au bonheur des tigres !

Commentaires

Merci pour ces articles!
La philosophie d'Internet et des blogs s'enrichie d'initiatives comme la vôtre!

Au plaisir de vous lire

Écrit par : stella | 15/07/2006

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