compteurs visiteurs gratuits

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/08/2010

CHÈRES PASSES !

Eh bien non, je ne vais pas parler de Zahia. Encore que l’envie me démange de dire que cette histoire de mineure ravissante et consentante (puisque tarifée) s’arrondissant des fins de mois avec des footeux richissimes dont on sait qu’ils ne brigueront pas le prix Nobel, me paraît un peu surfaite. Comment penser autrement quand on voit ces gens convoqués plusieurs fois chez un juge d’instruction, mis en examen, exclus de l’équipe de France (double peine !) … alors même qu’un ministre impliqué dans des affaires autrement importantes pour la France a droit à un traitement judiciaire d’une légèreté suspecte. D’un côté l’affichage judiciaire lourd, de l’autre la diversion judiciaire ultramaximum. La camisole face à la nuisette.

En fait, je voulais vous dire mon étonnement à la lecture des « contre-parties » financières obtenues par Fabien Galthié pour venir conseiller le MHRC. Rémunération (Salaire ? Prime ? Indemnité ?) de 33.000 euros par mois (ou 500.000 euros la saison, selon le site Rugby-transfert.com) et une maison d’un million d’euros pour s’établir (Midi Libre du 6). Quel intérêt de payer aussi cher F.G. lorsque l’on a déjà fait un effort pour recruter Eric Béchu ? Je crois sincèrement que F.G. est un honnête homme et un excellent connaisseur de la chose rugbystique. Je n’instruis pas ici son procès, mais on pourrait se demander combien de joueurs roumains, géorgiens, samoans, ou simplement de jeunes des centres de formation français, on aurait pu recruter pour ces sommes. Des joueurs, c’est-à-dire ceux qui courent, plaquent, poussent RÉELLEMENT sur le terrain ! Car ça fait cher la passe, le pactole de Fabien pour coacher des quasi robots. J’ai été joueur, puis entraineur et je regarde suffisamment de matches pour je rendre compte que le rugby d’aujourd’hui tourne autour de deux options (percuter ou tenter l’intervalle, différence illustrée entre Australie et New Zeland) et quatre combinaisons en attaque, trois options en défense. Strictement ! Je vous mets au défi de me trouver plus de variété hormis dans le jargon pédant des « techniciens experts». Cela fait donc cher pour « robotiser » la machine bleue et blanc afin qu’elle exécutât ces maigres consignes ! vignettepassechabal.jpg
Ah oui, mais il y a le charisme, vous allez me dire. Il faut un international pour parler aux internationaux ! Balivernes, la compétence… et les résultats font plus qu’un passé en bleu, c’est amplement prouvé. Raymond Barthez n’avait été qu’un joueur moyen et il s’imposait, comme Bru, Mélet ou Liénard.
Ah oui, mais il y a l’amitié avec Pérez diront d’autres, avocats de la cause F.G.. Une amitié chère je vous le concède !
À l’orée de cette saison, comme toujours, le MHRC est agité par des diatribes dont la plupart sont anti-fréchistes. L’histoire de ce club est riche en conflits et luttes intestines, je suis bien placé pour le savoir ! Aujourd’hui encore les uns diront que le diktat de Georges Frêche est insupportable. Qu’il règle des comptes politiques. Sauf que le maire de Béziers a fait la même démarche vis-à-vis de Nicollin il y a peu, avec moins d’échos. La turpitude des uns ne justifie pas la turpitude des autres, certes. Mais restons capable de faire une analyse objective de la situation comme le faisait J.B. Moles dans la Gazette de Montpellier. Frêche a beaucoup œuvré pour le rugby montpelliérain, il le dit et je le dis d’autant mieux que j’ai défendu, en son temps, une option radicalement opposée à la sienne, à mes dépens.
À l’hypothèse que le Président de l’Agglo se paye le gendre de Vézinhet (et le mari de sa fille qui s’est présentée contre lui aux régionales), on peut raisonnablement opposer celle du souhait d’une gestion financière (et sportive) plus transparente et plus pertinente des deniers (fortement) publics. Ceci le grand public ne le sait pas qui n’a pas accès aux rapports des commissaires aux comptes diligentés par les collectivités locales. Entre les deux interprétations je ne choisis pas. Certainement qu’un mix des deux s’avère la bonne mesure. Le club n’a rien à gagner à nourrir un remake de « Règlement de compte à OK Corral » dans lequel, quoiqu’on dise, aucun des protagonistes n’est strictement ni le Bon, ni la Brute, ni le Truand.
Et à ceux qui disent d'un ton véhément que c’est avec les impôts des agglomontpelliérains que Georges agit, il faut répondre que TOUT est ainsi : médiathèques, zones d’activités, stades, tram, festivals, … selon le principe même de la démocratie  représentative. Jusqu’aux prochaines élections !