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07/08/2006

BETISE PROFESSIONNELLE

L’ASBH n’a pas « souhaité » participer au challenge Armand Vaquerin !
Les stratèges au petit pied (Pro D2) pourront donner tous les arguments possibles, pour moi c’est significatif du professionnalisme imbécile !
Professionnalisme qui met en avant des impératifs de « préparation ». Rappelons simplement que ce terme recouvre les mélanges de pharmacopées et autres drogues dans les mortiers d’apothicaires … Professionnalisme censé mettre en équations un sport qui n’existe souvent que par les improbables incertitudes de talents. Erratique humanisme relevé par Sansot ou Serres ! Le professionnalisme se devrait d’être un plus par rapport à ces composantes irrationneles, plutôt qu’un diktat a prioriste.
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Imbécile, car il faut au sport (et à celui-là en particulier) un supplément d’âme qui monte de souvenirs, d’histoires, de personnages et de mythes. Ce qui manque peut-être actuellement à une ASBH cosmopolite !
Il se trouve que j’étais à Camarès à l’origine, sur ce pré à vache qui n’avait pas encore de poteaux. On a eu du mal à se trouver trente amis, mais avec quelques « touristes » et quelques autochtones nous avons jeté, sans prétentions, la première pierre. Et puis, les Vaquerin aidant, ce tournoi s’est pérennisé amicalement, ruralement, hors des sentiers officiels des règlements trop mutilants. Aujourd’hui, il est ce qu’il est, plus policé, plus éclaté, plus ouvert aussi à des irlandais dont on connaît le goût pour ces choses un peu brutes de décoffrage. Mais il reste un refuge d’amicale fraternité.
Alors l’ASBH qui snobe ce symbole des valeurs fortes d’un rugby qui n’a pas trop d’occasions de les affirmer, «ça ne le fait pas»!
Alors l’ASBH qui oublie le souvenir d’un joueur exceptionnel, éternel enfant habillé en colosse, celui à qui on faisait chanter «Lèche mes mains chur tes hanches …» quand l’ambiance glissait vers la communion, on touche à l’insensé !
Armand, relève-toi, ils sont devenus fous !!!

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