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29/03/2007

SELON QUE VOUS SEREZ ...

Supposons qu’un quidam nommé Azziz, ou non, plutôt Pierre ou Hélios, dans un avion de ligne et pour des raisons diverses relatives au stress, à la phobie ou à l’ivresse de l’altitude se mette à peloter les hôtesses, insulter les stewards, forcer la cabine de pilotage, insulter les passagers, … si ceci se passe sur la ligne vers Johannesburg, ou fasse des allers retours incessants, apostrophe les braves gens, s’écriant « Champagne pour tous ! », si cela se passe sur la ligne vers Pointe-à-Pitre. Mauvais temps pour ce quidam, entendu par la police à son arrivée, mis en examen suite à la plainte des personnels navigants, puis condamné à une peine exemplaire par la justice qui ne rigole pas avec les trubillons.
Imaginons Martin maire sans étiquette de Troufilli les Alpages qui a eu la faiblesse de se faire repeindre sa salle de bain à un prix d’ami par un entrepreneur intervenant sur des travaux à l’école communale et utilisant des restes de laque acrylique. Il est dénoncé par un opposant récalcitrant et condamné lourdement au pénal, pour l’exemple, et privé de ces droits civiques pendant six mois.
Vous allez dire que tout cela est très normal et relève de l’application stricte des lois.
Sauf si vous vous appelez Delarue ou Sarkozy. Dans le premier cas vous « achetez » le retrait des plaintes, vous en avez les moyens avec les émoluments plantureux versés par le service public (avec nos impôts !). Dans le second cas vous terrorisez les plaignants potentiels et les juges putatifs grâce à des personnes sûres nommées par vous à des postes clés !
Selon que vous serez … La Fontaine connaissait déjà la justice à deux vitesses.
Aujourd’hui craignez la justice… surtout si vous êtes innocent, banalement citoyen et sans réseau d’influence. Non seulement c’est triste pour la France, mais c’est démocratiquement inacceptable de se satisfaire d’une justice bananière.

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