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25/05/2007

SOLLY...MAN LE MAGNIFIQUE!

« Investi depuis quelques jours seulement, Nicolas Sarkozy fait la démonstration qu’il est d’abord le représentant d’une caste, celle des nantis, c’est-à-dire celle des Bouygues, Lagardère, Bolloré, Pinault, Arnault, Minc, avant d’être le président de tous les Français comme ses actions de communication cherchent à le faire croire.
La nomination à la direction de TF1 de Laurent Solly, ancien membre du cabinet de campagne de Nicolas Sarkozy, est choquante. Elle rappelle les relations incestueuses que le président de la République entretient avec les médias et met en lumière la façon dont il entend diriger le pays avec des médias acquis à sa cause sinon à son service.
Les liens de Nicolas Sarkozy et de Martin Bouygues ne peuvent en aucun cas servir d’alibi à une désignation “ politique ”. Celle-ci va accroître les soupçons de mise au pas de l’information dans une chaîne déjà largement suspecte d’avoir fait la promotion du candidat de la droite ultralibérale.
C’est encore un épisode peu glorieux des relations de connivence qui unissent la droite au pouvoir et les milieux patronaux qui vient de s’écrire à TF1 »

Ce communiqué reproduit par categorynet.com, le portail de la presse, exprime parfaitement l’impudence de la stratégie sarkosienne de verrouillage du pouvoir. Certes, c’est un penchant courant des nouveaux élus de profiter de l’état de grâce (on peut dire aussi l’état d’anesthésie) pour placer des hommes sûrs à des postes clés. Mais ça ne m’empêchera pas de stigmatiser ce mépris démocratique car c’en est un ! La démocratie repose sur la pluralité d’opinion garante du débat et sur la place faite aux contre-pouvoirs, garante de la régulation des dérives autocratiques. Le respect mutuel est considéré comme le fondement incoutournable de la paix sociale. Et être "respecté" est comme le premier signe de la condition de citoyen.
Et je vomis les alibis de cour de récré du type « Vous l’avez fait aussi! Nananère ! » et Tonton et Blum et les autres. C’est la réplique systématique de la droite haineuse lorsqu’elle revient aux affaires. Mais on ne peut se prévaloir de la turpitude des autres, c’est bien évident !
Qu’est ce cet appel à l’extermination de la gauche … et de tous ceux qui ne sont pas inféodé à l’UMP ? Gagner les élections s’avère un dessein respectable. Piquer des joueurs à l’équipe adverses reste de bonne guerre. Mais vouloir éradiquer toutes les voix discordantes, c’est du fascisme, ni plus ni moins !
Et pour finir par là où nous avons commencé : quelle belle unanimité de la presse dominante pour aider ce dessein en faisant comme si le score avait été de 80/20 ! Pour souligner chaque aspérité des difficultés du PS (qui sont bien réelles d’ailleurs). Pour délayer chaque erreur (qui aussi bien réelles) du nouveau hyper gouvernement !
Une seule bonne nouvelle : Jean Marie Colombani s’est fait viré par les journalistes du Monde. C’est ça le contre-pouvoir ! La démocratie n’est pas morte, elle bouge encore !

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10/05/2007

LE ROI S'AMUSE!

Je crois être un bon démocrate. En son temps j’avais admis les victoires chiraquiennes, même si elles n’étaient pas miennes. Mais là Sarko, ça ne passe pas !
Acte 1. Il n’y avait pas une heure, que dis-je, pas un quart d’heure, que sa victoire était affichée qu’il se laissait aller à la fêter au Fouquet’s, haut lieu de la gentry parisienne, entouré des pires peoples ringards ! C’est impensable, méprisant, sectaire, … Le Fouquet’s, alors qu’a cet instant même des français, plus nombreux qu’on veut bien le dire, crevaient dans des restrictions imposées par une société de pauvres. Que des travailleurs, des chômeurs, des laissés pour compte d’une gestion arrogante des profits, s’enfonçaient dans l’ombre du désespoir. La cour s’amuse ! voilà ce qui m’est venu à l’esprit. Moi, qui ne suis ni président, ni conseil en communication, pas même Doc gyneco, j’aurais fais un saut à l’hôpital parisien où agonisait Raymond Barre, traçant ainsi le symbole d’un mandat axé sur l’intérêt porté à ceux qui souffrent, sur le respect de ceux qui se sont donnés à une action citoyenne.
Les symboles ne sont jamais parfaits, mais ils traduisent le sens profond des actes.
Ooh Sarko, dans un discours prétentieux, du haut de ton mètre et quelque, tu viens de faire là leçon au monde entier, tu as fustigé la burqa, le travail des enfants et autre excision, et tu te comportes juste après comme le pire des dictateurs de république bananière ! Duvallier ou Marcos avaient autant de morgue à l’encontre d’ailleurs et de mépris vis-à-vis d’ici.
La fonction présidentielle exige pour moi, en premier, un grand sens de l’exemplarité. C’est mal parti !

Acte 2. Et comme je crois être un bon démocrate, je regarde aussi de l’autre côté. Je recherche une dignité dans la défaite, un comportement qui affiche la sérénité des perdants étant allés au bout de leurs forces et de leur idéal. Ségolène, Hollande, Badinter, … corrects. Des pros ! Mais quelques balbusards aussi. De ceux qui commencent à bouffer l’antilope alors qu’elle est toujours vivante ! Blessée, certes, mais vivante ! Ooh ! DSK ! Crocodile des idées dont on a toujours bien vu qu’il ne supportait pas d’avoir été écarté à la loyale. Intriguant de cour au poison distillé, vizir de la catégorie Iznogoud, qui nous ressort le poignard de Iago dès l’acte deux de la tragédie. Ooh, Kouchner équilibriste des idées qui tente de ne fâcher personne, mais alors personne, car, le cas échéant s’il restait un strapontin dans le carrosse … Taubira, qui nous la joue vertueuse et indignée, alors que sa dague fut, en temps utile, l’un des descabellos jospinien … Et tous ceux qui tentent de se préserver de la maladie contagieuse de la défaite mais sans talent, affichant ainsi impudiquement leur principe de Peter politique.

Acte 3. Et comme si ce n’était pas suffisant, l’épisode maltais ! Saga jet set avec tous les ingrédients hormis (mais sait-on jamais !) les bimbos-string. Le « petit peuple » aime ces contes modernes avec avion, yacht, mer d’émeraude, sommes (en euros) ébouriffantes, … Le roi s’amuse, dansez peuple ravi ! Cela ne vous coûte rien, c’est Bolloré qui régale ! Peut-être que le summum de l’indécence n’est pas là. Peut être est-il dans la « défausse », brandie par les thuriféraires de Sarko 1er , de cette famille mécène accueillant Léon Blum après sa captivité ! Il y a là tous les ingrédients fallacieux de la droite : « Nous avons aussi votre juif de gauche qui a profité ! ». Que ceux qui ne voient pas la différence m’écrivent !

Je crois être démocrate, mais j’ai la gueule de bois et l’on me ressert les liqueurs écœurantes (Fillon, Alliot-Marie, Devedjian, Guigou, Ayrault, Bachelot, …), les alcools frelatés (Hortefeux, Estrosi, Delanoë, Tapie, …), les sodas fades des artistes ringards (MM, Montagné, Sevran, Clavier, …), les cocktails d’opportunistes intéressés (Johnny, Tapie, Allègre, …), les philtres hallucinogènes des collusions politico-financières (Bouygues, Bolloré, Dassault, …) .

J’ai besoin, comme la France, d’une cure de désintoxication !