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08/12/2008

SOYONS FOUS !

On nous prend pour des débiles ! Alors, en conformité, imaginons l’inimaginable, pensons l’impensable !
Supposons, que Naomi Klein est raison, totalement raison http://alarecherchedejeanjaures.20minutes-blogs.fr/trackb....

Selon l’écrivain journaliste canadienne : «Il n’y a pas de hasard dans le monde ultralibéral. A la Nouvelle-Orléans, à la suite des inondations d’août 2005, beaucoup d’habitants noirs et pauvres ont été chassés de la ville, et la plupart des écoles publiques ont été remplacées par des charter schools (établissements financés par les fonds publics et gérés par le privés). La torture et les assassinats au Chili de Pinochet (1973-1990) et pendant la dictature militaire en Argentine (1976-1983) ont été un moyen de briser les résistances au marché. L’instabilité de la Pologne et de la Russie après l’effondrement du communisme a permis aux gouvernements de ces pays d’imposer une thérapie de choc économique à une population réfractaire. Et puis il y a la «stratégie de Washington pour l’Irak» : Traumatiser et terroriser le pays tout entier, détruire délibérément ses infrastructures, laisser mettre à sac sa culture et son histoire, puis réparer les dégâts en inondant le pays d’appareils ménagers bas de gamme et de produits alimentaires de mauvaise qualité importés. Le capitalisme extrême affectionne les pages blanches, trouvant souvent un débouché après une crise ou un «choc».

Alors, disons qu’il n’y a pas de hasard et que la crise actuelle a été voulue. Ceci explique comment « les responsables » irresponsables des marchés financiers et des grandes banques ont laissé courir. Ils s’en sont ainsi mis plein les poches, à milliards, à se gaver jusqu’aux dents sur le dos des gogos qui croyaient la bonne fée du marché et les notes mirifiques des sociétés de notation. Ils auraient bien continué un peu manière d’éponger le pauvre ou le middle class, mais ce débile de Kerviel à soulevé un coin du voile. Un peu trop tôt pour que Obama soit battu (1). Alors là, plan B ! On crie au loup, on hurle au risque majeur, on déploie « la stratégie de choc». Les chefs d’État, bonnes âmes, disent, comme toujours lorsqu’on veut manipuler, «Cette fois, c’est différent !» (Kenneth Rogoff). Cela justifie que les états volent au secours des pauvres banquiers, assureurs et autres perdants comptablement parlant. « Cette fois, ce n’est pas 1929, nous on est intelligents, les États vont cracher ! »  Et l’on enfourne des milliards de dollars-euros dans le gouffre. Sans contre-partie, sauf ce puritain de Gordon qui prend des actions en garantie. Cela permet aux gnomes de Washington (2) de se resservir une seconde fois car l’argent n’a pas d’odeur et n’a pas de traçabilité c’est bien connu ! Il s’agit, ni plus ni moins, d’un blanchiment d’argent « sale » (junk bonds) contre de la liquidité fraîche. Comme les banquiers complices n’obéissent pas aux injonctions bidons des vingt Sarkoboys, ces  derniers réentonnent le couplet de la crise (Hou !Hou !) et disent qu’ il faut rajouter une rincette ! Comment, les caisses vides ? On va en trouver des milliards pour nos amis ! Comment, il n’y avait rien pour les salaires ? Mais vous ne voulez pas qu’on paie des fonctionnaires, en plus ! C’est ça la mondialisation, tas de nazes! wr.png

La stratégie de crise possède un second volet : la purge économique. On sait dans les milieux autorisés que le capitalisme ne fonctionne que grâce à l’éradication cyclique d’une partie de son « corps » (structures non rentables), à grands coups de ce qu’il faut appeler la hache invisible après la main invisible. Voilà donc arrivé le temps des licenciements de masse, du délestage des horaires, de la flexibilité concurrentielle, du démantellement du droit du travail, de la contraction des salaires. Et ne criez pas ! C’est ça ou la crise profonde (Hou !Hou !). Parallèlement la relance (regardez bonnes gens combien nous sommes soucieux de votre avenir) n’est qu’un tour de passe passe magique. Remarquez qu’on ne donne jamais au pauvres (ou si peu !) directement. On ne relance pas au niveau du pouvoir d’achat, c’est archaïque madame Michu ! Les gnomes de Washington préfèrent l’investissement et se servent d’intermédiaires. Cela sert à détourner les flux via les « trappes » dont personne ne parle. L’État favorise l’emprunt qui fournit de la fraîche pour respéculer car l’économie de casino va repartir bientôt. L’État finance les grands ensembles de logements et les autoroutes … qui tombent dans l’escarcelle de Bouygues, Eiffage, Vinci, … et autres groupes. D’autant plus qu’au passage, le code des marchés est allégé, et pas dans le sens d’un meilleur contrôle !  Quand le bâtiment va, tout va, c’est clair, Marcel ! Sauf qu’il serait sans doute opportun de préférer les secteurs innovants, la nanotechnologie les réseaux, … la formation d’ingénieurs aussi, pour tenter d’acquérir une avance mondiale. Peut être un peu d’écologie pour prévenir les effets de la crise de l’énergie.Mais, dans tous ces secteurs, il n’y a pas d’intermédiaires « amis », et l’intérêt public on s’en fout complètement ! Qui a dit « un plan de relance du profit de quelques multinationales » ? Vous ne voudriez pas non plus que se soit au profit des retraités qui ne travaillent plus (feinéants !), des débiles d’agriculteurs qui ne veulent pas des OGM, ou de ces drogués de jeunes qui manifestent pour embêter les braves touristes japonais ? Le capitalisme actuel est une déformation de la société de concours en économie de casino. Le pouvoir de décision est le droit d'utiliser prioritairement au seul profit des détenteurs de capital, l’ensemble des moyens disponibles (dont les armes et les médias) pour accroître leurs gains, leur pouvoir et leur emprise sur les masses. Et ceux qui n’admettent pas cela sont des imbéciles ! Na ! Mais … Le socialisme est attaché à une société ouverte, et au privilège reçu, à la rente de situation, il oppose la preuve par l'acte et le mérite, notion qui dépasse le concept de concurrence, trop marqué par son usage économique et ses dérives. Avec pour corollaire l'exigence forte de solidarité et de répartition car les dons et les capacités de réussite sont inégalement répartis. Vous rigolez ? Regardez Ségolène et Martine se mettre des roustes !

Et oui, même si cet essai se voulait un peu fou, plus fou encore est de croire que les forces politiques s’intéressent à nous, pauvres paumés de la middle class.

(1) Quoique certains avancent que Mc Cain se serait tiré une balle dans le pied en annonçant qu'il demanderait des sanctions lourdes contre les responsables américains de la crise, une fois élu.

(2) j’évite de dire les gnomes de Zurich selon les termes convenus, car ces derniers ont, eux, bien joué le coup ! Les ventes à découvert dites à nu, sans couverture (naked, quand un investisseur vend un titre qu’il n’a même pas emprunté préalablement), sont interdites sur le marché SWX de Zurich. En Suisse, les établissements financiers ont l’obligation (morale) de ne pas investir dans des produits financiers complexes (dits dérivés) dans l’immobilier car ils présentent trop de dangers potentiels (la crise immobilière des années 90, leur a servi de leçon).

Commentaires

Eh oui: ça coûte cher d'être pauvre et les pauvres enrichissent les riches. Monde de m***

Écrit par : Henri du Blog énervé | 08/12/2008

Je pense qu'il ne s'agit pas du CANIGOU,ou du moins je ne le reconnais pas tel que je le vois du pont sur la Têt à Perpignan, mais les "nuages" s'accumulent au dessus des Pyrénées!

Écrit par : jean-marie VIDAL | 12/12/2008

Ah ces catalans! Dans ma première version de bannière, j'avais utilisé un paysage "passe-partout" en espérant que chacun eut pu y mettre son imaginaire, Canigou ou autre montagne chérie!
Que nenni! Untel ne vit pas la "mountagno regalado" comme elle se présentait à lui en sortant de Montalba, l'autre de Pézilla, l'autre enfin de Ponteilla. Comme je râle toujours -en bon reboussié- contre les "bourros" mais que je les aime comme des frères de gabach, je me suis fendu d'une perspective "authentique" (juste un peu "montée"!). J'ouvre un concours pour découvrir le lieu de la prise de photo. Cadeau: un boutifare de chez les frères V. d'Ille sur Têt!

Écrit par : Reboussié | 15/12/2008

Ah ces catalans! Dans ma première version de bannière, j'avais utilisé un paysage "passe-partout" en espérant que chacun eut pu y mettre son imaginaire, Canigou ou autre montagne chérie!
Que nenni! Untel ne vit pas la "mountagno regalado" comme elle se présentait à lui en sortant de Montalba, l'autre de Pézilla, l'autre enfin de Ponteilla. Comme je râle toujours -en bon reboussié- contre les "bourros" mais que je les aime comme des frères de gabach, je me suis fendu d'une perspective "authentique" (juste un peu "montée"!). J'ouvre un concours pour découvrir le lieu de la prise de photo. Cadeau: un boutifare de chez les frères V. d'Ille sur Têt!

Écrit par : Reboussié | 15/12/2008

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