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10/07/2006

RELIGIO-DIVERSITÉ

Sur l’argument du parallélisme avec l’opération « Ours des Pyrénées », je réclame ici instamment la réintroduction programmée et progressive des cathares dans les montagnes ariégeoises et toulousaines.
En effet, quoi de plus naturel, jadis, dans ces lieux que le cathare ? A un point même qui fallut que le roi de France diligente des battues, auxquelles on donna le nom de croisades. Car ces individus étaient jugés dangereux. Très dangereux même, puisque quelques curés, moines voire représentant du pape finirent trucidés aux quatre coins du Languedoc. Pour ma part je considère que ces « bavures » ne sont rien comparées à la richesse des idées véhiculées, de la majesté des châteaux résultants et de la dignité des gentes dames qui les protégèrent. Et je stigmatise les seigneurs (saigneurs ?) du Nord qui éradiquèrent la race en un génocide aujourd’hui encore occulté.
Je propose donc d’aller capturer quelques couples de Bogomiles, version bulgare des cathares d’ici, afin de les relâcher du côté de Montségur et de Peyrepertuse. Dans un premier temps, il serait préférable de les doter d’une balise argos en sautoir afin de pouvoir suivre leur acclimatation. Je sais que les évêques de France font du lobbing pour empêcher le retour de cette religiodiversité, et j’ai connaissance que les imans s’en émeuvent dans les mosquées de Béziers et de Narbonne. Les associations de promeneurs écolos clament un danger vital pour leurs membres.
Qu’importe ces obscurantismes pourvu que nous retrouvions la véritable identité culturelle d’Occitanie (Septimanie ?).

08/07/2006

BORDER LINE

Je n’ai pas pu résister ! Je m’étais pourtant juré de ne pas ajouter une nième fadaise sur « l’inacceptable-pardonné » coup de tête de Zidane. En fait, je craque parce que je ne comprends pas ! J’ai joué longtemps (au rugby, certes, mais est-ce vraiment une différence dirimante ?). Je n’étais pas un ange et j’ai « allumé », « chambré », … plus qu’à mon compte pour faire sortir l’adversaire de ses gongs. Pour cela il semble évident que l’on n’utilise pas des bluettes mais des trucs qui font mouche.C’est au bonheur de l’imagination percutante du persifleur.
En face, il faut résister, en retournant la flèche … un peu plus empoisonnée, en restant attentif au moment propice à la vengeance impunie. En jouant mieux aussi, en gagnant, ce qui permet de faire taire le plus loquace des adversaires. La loi « du planchot » il n’y a pas mieux !
medium_ZZ.3.jpg
Alors comment un vieux routier comme Z.Z. a-t-il pu faire ce geste de cadet ? Dans sa carrière il a dû entendre des centaines de saloperies bien piquantes. Pourquoi celle-là l’a-t-elle fait craquer ? Pourquoi cet inesthétique coup au thorax aussi insolite qu’indolore ? pourquoi à un moment où l’on se trouve à une portée de minutes d’une victoire que l’on a voulue, programmée, extirpée des critiques acerbes des médias ? En généraal celui qui craque, c’est celui qui se trouve acculé, en désespoir d’arguments, en risque de défaite. Pas celui qui vient de passer une mi-temps à mystifier les adversaires à souffle court, à ridiculiser les vedettes réduites aux expédients !
Alors, je vou propose une série de réponses. Cochez celle qui vous agrée. Cela m’aidera !
Z.Z. a fait cela car :

 Il est atteint du syndrome « border-line » (allez voir sur google, c’est instructif !)
 Il a obéi à ses sponsors qui peuvent ainsi prolonger l’effet coupe du monde
 Il a touché une somme considérable pour permettre aux italiens de gagner
 Il a obéi à Blatter afin de masquer les énormes problèmes du procès des magouilles italiennes.
 Il a obéi aux mêmes voix off qui lui avaient intimé de revenir en équipe de France.
 Il a ainsi lancé de hit « Coup de boule » (Franck Lascombes) label La Plage Records
 Il est sponsorisé par Sony pour faire avancer l’idée de contrôle vidéo sur le match
 …
podcast

04/07/2006

LA DÉMOCRATIE AU BONHEUR DES TIGRES

Les détenteurs de pouvoir ont toujours une fâcheuse tendance à se croire, à moment donné, les maîtres absolus des éléments, les deus ex machina du cours des choses. Comme des dresseurs de caniches faisant évoluer leurs pensionnaires au doigt et à la badine.
Vanité, vanité suprême ! Ils ne sont jamais que des dompteurs chevauchant un tigre, comme disait Albert Aftalion. Les fauves, bien entretenus, bien nourris, qui concèdent à obéir mécaniquement aux ordres et à passer au travers de cerceaux enflammés, peuvent, à tout moment, se réveiller et déchiqueter l’homme aux brandebourgs dorés. Quand les limites de l’acceptable ont été imprudemment franchies ! C’est ainsi, et tant mieux, que les dictateurs finissent dans le ventre des peuples qu’ils ont longtemps humiliés. C’est ainsi que les tyrans terminent leur funeste destin, digérés par l’improbable peuple qui brutalement s’est révolté.
La démocratie ne déroge pas à cet axiome. Tant mieux ! Il faut que la corne du taureau reste menaçante pour que le torero le respecte. Eternelle dialectique du maître et de l’esclave, éternel débat entre ceux qui défendent le Prince par intérêt, légitimité ou veulerie et ceux qui marquent les limites de l’acceptable aliénation des masses. Qui a raison ? Où se situe la ligne de vérité ?
Elle se situe, exactement à l’endroit où le rapport de forces créé par la rupture consacre le vainqueur et le vaincu.
C’est la démocratie au bonheur des tigres !