26/03/2012
NAPALM MEDIATIQUE
Nicolas Sarkozy l’avait cyniquement annoncé. Il le fait ! Il se sert d’un type de communication nouveau en politique : le napalm médiatique.
Jadis et jusqu’à hier les campagnes politiques s’organisaient autour de programmes, sujets ensuite à débats et controverses. Or un programme, aussi mince soit-il, répondait à deux caractéristiques : la cohérence et la pérennité.
La cohérence tentait de se calquer sur les valeurs majoritaires de la cible visée (type « les français parlent aux français »). Ainsi, tel un attrape-mouches, les slogans et les formules assénées en boucle visaient à fidéliser l’électorat militant et l’électorat attentif sur le(s) candidat(s) référence(s). En effet les partis pensaient, à tort ou à raison, que les électeurs se définissent par rapport à certains grands principes, décrivant ainsi une droite et une gauche. Selon un schéma d’appartenance quasi tribale. Et que le meilleur gagne !
La pérennité s’imposait pour fournir une accroche durable à l’opinion publique et permettre de la convaincre progressivement. Une trace en quelque sorte, ce qui permettait, le cas échéant, des « compagnons de route ». Il paraissait mal aisé dès lors de tenter de gagner des votants petit à petit si la référence était mouvante. Ceux qui auraient été ramenés un jour auraient été perdus le lendemain. Certains même pensaient que plus le programme s’avérait résilient plus il pouvait devenir convaincant. Et que le plus convaincant l’emporte !
Le débat s’organisait ainsi sur l’explicitation des arguments, côté positif, et la destruction des arguments de l’adversaire, côté négatif. Un débat démocratique quoi !
Nicolas Sarkozy a renversé ce référentiel en imposant un thème par jour, sans liaisons, de niveau d’intérêt différent, de registre divers, de registre imprévisible. De telle façon que chaque nouveau thème efface le précédent, sans que les commentateurs, les opposants et donc l’opinion, n’aient le temps d’analyser, voire d’apporter la contradiction. Tel un jet de napalm qui brûle tout sur son passage et ne permet pas de reconnaître le paysage précédent. Ainsi au hasard, abattage rituel, hallal, Schengen, durée du travail des enseignants, AAA, le collège unique, agences de notations, service minimum aérien, taxation des exilés fiscaux, TVA sociale, Lejaby, la relocalisation, le mariage homosexuel, le menu des cantines, l’exonération des artisans, les marchés publics réservés, l’augmentation du COS, l’imposition des grands groupes,… Tous ces thèmes lancés pour « brûler » le précédent, inexorablement, pour le disqualifier en terme de débat et prendre l’adversaire de court. L’imprévisible course à l’échalote, ponctuée de crochets, de feintes de passes, d’interceptions (on pique des sujets à l’opposant) à l’instar du rugby champagne qui fait défaut à notre équipe nationale. Cette techniques a été affinée jusqu’à devenir du grand art, bien au delà de ce dont Orwell a rêvé. Les vrais citoyens cherchent en vain leurs visages, leur condition, leurs problèmes, dans ce miroir déformant. La mémoire du pouvoir n'écoute que les voix qui reprennent l'abrutissante litanie de sa propre sacralisation (Eduardo GALEANO).
On connaissait la saturation informationnelle consistant à noyer les medias sous un flot d’information de façon à l’empêcher de réfléchir, d’avoir le temps nécessaire à l’analyse.
Ici, le concept s’avère plus radical encore. Il s’agit de rajouter à cette saturation un effacement du passé, de la situation précédente. Le napalm ! De ce tapis de napalm désordonné, l’espoir du candidat réside :
1 Dans l’évacuation des « vrais » grands problèmes du moment pour le citoyen de base (il n’est ni richissime, ni expatrié, ni joueur de foot, ni étranger). Le chômage massif, le pouvoir d’achat, la laïcité, la progressivité de l’impôt, l’équité de l’effort national, l’avenir des jeunes, la santé, la dépendance…. toutes choses qui exigeraient une analyse poussée et une proposition de traitement pertinente. Il devient donc nécessaire, dans un contexte difficile pour le candidat (eu égard à son bilan), d’effrayer le public et de détourner son attention. En tapant à droite, puis à gauche, puis au milieu, puis sur l’Europe, etc.
2 Sachant que le bilan ne lui est pas favorable, il faut le « brûler » c’est à dire soit le nier, soit le dématérialiser en faisant comme si le passé était quelque chose d’autre, une référence floue et qui ne peut donc servir nullement de référence. Le président des riches ? M’enfin, c’est qui ? Pas moi qui suis le secours des classes laborieuses ! Les affaires ? M’enfin, vous parlez du Rainbow Warrior, des écoutes téléphoniques mitterandiennes,… ? Rien qui me concerne ! On joue à fond sur la capacité mémorielle à s’estomper chez celui dont le métier n’est pas de tenir journal des évènements. C’est à dire 90% au moins de la population ! Le pouvoir en place disqualifie la mémoire et l’associe au désordre en assimilant l’évocation de la justice à une vengeance illégitime. Ne nous arrive-t-il pas, à maintes reprises, de préférer le passé que nous inventons au présent qui nous défie, et à l'avenir qui nous fait peur? Nicolas Sarkozy est dans cette posture.
Toutefois, attention à la résilience populaire : "Il avait une si mauvaise mémoire qu'il finit par oublier qu'il avait une mauvaise mémoire, et se souvint de tout." (Ramon Gomez de la Sema). Car la stratégie du napalm est une tactique d’armée acculée, une sorte de dernière cartouche lorsque tout a échoué. Le risque étant qu’il resurgisse de la mémoire, soit disant brûlée, un témoignage dirimant. Quelque chose comme les preuves du fils de Kadhafi ou des frégates de Taïwan.
La campagne électorale qui fut jadis une guerre de parole, puis une guerre chirurgicale (sur thèmes précis) devient une sale guerre de terre calcinée. Qui gagnera dans ce combat qui tire les protagonistes vers un champ d’affrontement sans scrupules, sans déontologie, sans idéologie ? Sans doute pas l’idée démocratique, sans doute pas la refondation d’une gouvernance qui aurait du sens, sans doute pas l’image de la politique ternie par ses séides intéressés avant tout par leur job.
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07/03/2012
LA DICTATURE DES COMPTABLES
Après le monologue sarkozien sur les beautés teutonnes nous avons eu des dialogues de comptable lors du « débat » Fillon/Aubry et les autres rendez-vous télévisés suivants. Puis est arrivé le taux de 75% qui a mobilisé les controverses. Puis… Un torrent de chiffres de statistiques, d’affirmations martelées sur la foi de tel ou tel calcul. Un désastre ! Sauf pour les affidés de droite ou de gauche qui en auront retiré… ce qu’ils pensaient déjà !
A mon époque, lorsque nous débutions en sciences économiques, on nous apprenait AVANT TOUT à se méfier des statistiques et plus encore de la comptabilité. Les deux s’avéraient des armes perfides pour circonvenir le quidam béat devant le diktat du chiffrage. Surtout, nous disait-on, ne vous laissez pas assimiler ou confondre avec ces manieurs de bonneteau quantitatifs en cravate !
Or nous sommes en pleine dictature des comptables ! En Italie, en Grèce, au Portugal, à Bruxelles,… ils règnent sur l’avenir des peuples. En France le débat UMP/ Socialistes vire à la bataille de chiffres mélangeant les dates (avant…, en septembre, après les élections,…), les milliards de ceci ou cela, les pourcentages d’à peu près tout, les écarts de choux et de carottes,… !
Pas un mot sur le bonheur, sur l’avenir, sur le plaisir, sur la santé, sur la qualité de vie, ou si peu. Sinon, le mariage homosexuel, la parité, l’abattage hallal, le sort de « ceux qui sont riches à millions », la fuite des footeux, la modernité des religions,… tout ceci reste tout de même marginal quant au « modèle de société » que nous aimerions voir défendu par les hérauts de tous bords ! Sitôt que quelqu’un avance une idée, bonne ou mauvaise, on oppose le bouclier logique « Combien ça va coûter ? » et « D’où viendra l’argent ? ». Et pire, lorsque l’interrogé répond, on ironise sur son évaluation. C’est désolant ! On ne débat plus sur ce qui peut être prioritaire à faire ou à conserver mais sur des coûts et des financements. Et les quidams qui n’ont pas de bagage économique, se laissent convaincre que la chose est dispendieuse, inopportune en temps de crise, en période d’endettement. Mélenchon* s’avère à peu près le seul à refuser d’entrer dans cette logique strictement comptable et il à bien raison !
Il a évoqué un point fondamental (et illustratif) dans cette guerre d’apparence comptable. Un prêt fait par la BCE aux banques privées sur trois ans, d'un montant illimité, très bon marché, à un taux d'intérêt de 1%. Lesdites banques ont ainsi emprunté 489 milliards d'euros en catimini. Quand on rapproche cette embellie faite à des organismes privés des 350 milliards d'euros de la dette totale Grecque on peut voir que l’épouvantail des milliards d’euros peut être manié dans un sens ou dans un autre. D’un côté des Grecs certes laxistes mais qui sont voués aux gémonies comme d’ignobles voleurs, de l’autre les banques qui ont permis la crise des subprimes et flambé le fric des déposants dans la spéculation, renflouées sans coup férir, sans la moindre garantie. Je n’ose pas évoquer le fait que lesdites banques vont sans doute prêter aux pays endettés à 8 à 10% le fric emprunté à 1%. Ne vous y trompez pas, je n’absous pas la Grèce. Simplement je veux montrer que les épouvantails de milliards brandis dans les médias bien pensants libéraux pour discréditer ceux qui ne pensent pas comme eux relèvent de la manipulation. Ceux qui s’émeuvent de l’agonie des vaches (tiens, on en a oublié la corrida !) n’ont pas la même compassion pour les grecs de base qui crèvent, de plan d’austérité en plan d’économies.
Il faut aussi sortir de cette impasse intellectuelle vendue par la presse que l’État ne peut plus emprunter. Cela nous projette un siècle en arrière quand nos aïeux économisaient sou après sou pour investir (maison ou tracteur). Ou, même trois siècles, si on se réfère à l’interdiction du prêt d’argent par l’église catholique ! Il faut simplement revenir à l’emprunt « rentable » comme disait Alain Cotta, c’est à dire celui permettant un investissement dont le revenu actualisé dépassera le coût initial. Il faut aussi « concentrer le tir » de cet investissement, soit à l’affecter prioritairement sur des secteurs sélectionnés de façon pertinente. Selon un plan quinquennal strict. On peut encore évoquer l’effet de levier (financier) qui est l’impact positif sur la rentabilité financière d'un recours plus ou moins important à l'endettement, à partir d'une rentabilité économique donnée. En d’autres termes, dans un certain nombre de cas, il est plus rentable d’emprunter que non. L’effet boomerang (en anglais deleveraging) apparaît lorsque les acteurs économiques (ménages, investisseurs, États), s’étant auparavant endettés pour bénéficier de cet l’effet de levier, ne peuvent plus supporter la charge de leur dette car leur solvabilité se réduit à cause de la contraction de l’activité économique (austérité).
Tout cela s’avère un peu (beaucoup) technique mais ne saurait être passé sous silence. Faire de l’économie c’est bien, mais au delà de la statistique et de la comptabilité.
Alors, de grâce messieurs les candidats, ne nous aspergez pas de chiffres et de pourcentages qui ne représentent pas des arguments, encore moins des preuves pour masquer CE que vous préconisez d’important et CEUX que vous privilégiez. Notre économie occidentale financiarisée est létale pour la majorité d’entre nous. Sa critique est la condition préalable de toute critique sociale. Mais ce n’est qu‘un préalable, parce que, une fois désenvoûtés, un monde humain reste à reconstruire, dans les interstices et sur les ruines de la dévastation. (Groupe Marcuse. De la misère humaine en milieu publicitaire. Comment le monde se meurt de notre mode de vie. Ed La découverte. 2004).
Voilà ce qui devrait constituer le cœur du débat !!
*et bien sûr Poutou
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20/02/2012
NOTAIRE, SALINIER, CORSAIRE
Il faut toujours se méfier des discours dits « incontournables » ! Ainsi, face au déficit commercial extérieur record, « on » nous serine que cela résulte d’un coût du travail trop élevé qui obèrerait nos exportations. « On » en déduit presque automatiquement qu’il faut baisser les taxes sur ledit travail, en les transférant le cas échéant sur les ménages (TVA sociale) CQFD ! Et si c’est insuffisant, eh bien il faudra baisser les salaires. Compris ?
Moi, qui ai un peu de bouteille, ce syllogisme me rappelle les belles heures de l’inflation. La cause de l’inflation ? Les salaires trop élevés, couinaient le MEDEF, qui s’appelait alors le CNPF. Jusqu’à ce qu’on démontre que la grosse partie de cette inflation provenait des patrons procédant à un calcul économique erroné dans leurs choix d’investissement. Les uns par méconnaissance (les petits), les autres par stratégie (les gros). La démonstration fit d’autant plus de bruit qu’elle fut statistiquement assénée par un libéral courageux, Alain Cotta*!
J’ai donc envie de faire mon petit Cotta en affirmant que, à la fois, la désindustrialisation française et son manque de dynamisme extérieur résultent… d’une certaine incompétence des chefs d’entreprises autochtones. Ce n’est pas une insulte, je ne balance pas, j'informe, je ne critique pas, je constate, comme disait Audiard ! Je m’explique.
Si « Nos entreprises sont insuffisamment présentes dans les technologies de l’information et de la communication, dans les biotechnologies et les énergies renouvelables, de façon générale dans les technologies nécessaires pour répondre aux défis des grandes tendances de l’économie mondiale »** ce n’est pas par hasard.
Tout d’abord, la posture française en matière industrielle, résultat d’une situation protectionniste forte jusque dans les années Giscard, s’inscrit dans une exploitation du marché intérieur stable. On se situe, on gère et on se concurrence par rapport « au gâteau » existant. Le basculement vers l’entrepreneur innovant ne s’est vraiment jamais produit massivement. Ni dans l’innovation créatrice (invention de nouveaux produits), ni dans l’innovation différentielle (modification de produit existant). Contrairement à des pays comme la Grande-Bretagne ou les Pays scandinaves, la France accuse un retard dans la prise de conscience de l’importance de l’innovation au sens large. Aucune entreprise française n’est présente dans le classement des 50 entreprises mondiales les plus innovantes proposé par BusinessWeek/BCG. 23 % des entreprises françaises seulement réalisent des innovations non technologiques contre 51 % dans l’OCDE.
Ensuite, la population de ces chefs d’entreprise se compose de deux catégories : ceux qui ont été formés au management et les autres. Il est de bon ton en France de souligner la réussite des autodidactes : «Les dirigeants autodidactes sont souvent plus pragmatiques que ceux issus des grandes écoles, qui ont une vision plus stratégique de l'entreprise et abordent les problèmes en suivant un raisonnement appris sur les bancs de l'école», souligne J.-B. de Turckheim, associé chez Mazars, cabinet d'audit et d'expertise. Comme si le management était une manne tombée du ciel sur quelques têtes élues ! Résultat : une carence stratégique qui fragilise les qualités pragmatiques naturelles.
Même les chefs d’entreprise diplômés ne reçoivent pas un vrai apprentissage à un positionnement innovant. Majoritairement spécialisés en comptabilité, analyse financière ou marketing pour les formations « basiques » (BTS, DUT), il existe un déficit très important en « stratégie ». Quant à la catégorie élite (ENA, Polytechnique, HEC, Mines,…)*** elle se trouve écrémée par la finance (revenus beaucoup plus importants), l’étranger et la haute fonction publique, soit directement soit indirectement, c’est à dire dans ce dernier cas, que ces dirigeants privilégient l’aspect financier ou le réseautage politique (Proglio, Mariani, Levy, de Castries, Jean-Pierre Jouyet, Louis Gallois…) quoiqu’à la tête d’un groupe industriel. Entre les deux, la catégorie « ingénieur » pâtit d’un mépris pour les sciences « molles » qui conduit les diplômés à être d’excellents scientifiques ou techniciens mais de piètres stratèges. Je peux en témoigner pour l’avoir subi !
Il se rajoute à ce bilan peu favorable, une inadéquation de l’enseignement largo sensu à générer des esprits innovants. Sans convoquer Bourdieu, on peut dire que nous sommes confronté à un enseignement « fracturé » par deux phénomènes. Un phénomène de normalité, c’est à dire de reproduction des schémas sociétaux, se raccrochant à des types d’apprentissages traditionnels et peu ouverts à la créativité. Un second phénomène, né de mai 68, prône un constructivisme débridé via la déconstruction préalable des savoirs. Au total un bilan hallucinant dans lequel chaque fracture détruit l’avantage que pourrait apporter l’autre. Ainsi les uns refusent la modernité jusqu’à l’absurde, les autres déconstruisent des choses qui ne sont pas encore maîtrisées. Les enseignants, sciemment ou souvent inconsciemment, s’inscrivent dans cette dichotomie en toute bonne foi. Les enseignés n’y trouvent ni motivation ni logique. Il faut donc un plan à long terme mariant le choix des secteurs à privilégier avec la promotion de compétences ad hoc. La mise en place d’un véritable programme de préparation des mentalités à la créativité industrielle (et plus largement sociétale) convoque des mutations profondes dans les objectifs, dans les dispositifs, dans les évaluations. Tellement profondes que l’on s’interroge sur le caractère utopique. On vérifie ainsi la rapidité de la perte d’une position correcte (trente ans) par rapport à la longueur et l’improbabilité du rattrapage. S’inscrivent là en pleine lumière les dégâts du court-termisme libéral ! Et l’inanité des mesures conjoncturelles en palliatif de ruines structurelles.
La relance de l’industrie en France appelle donc ce changement profond dans tous les échelons des apprentissages en amont de la formation des élites dirigeantes. Il y en a pour deux générations (certains disent quatre !) dans le meilleur des cas et à condition que tout le monde s’y mette. Pour illustrer selon une métaphore disons qu’il faut(drait) parvenir à l’équation suivante: apprendre en notaire, sentir en salinier****, agir en corsaire. Notaire quant à la structuration normée, l’acquisition des codes et procédures et savoirs qui régissent la vie sociale (notamment essence du droit), salinier quant à « sentir » de façon pertinente le contexte, l’atmosphère, les opportunités, corsaire quant à l’art d’exploiter des situations. Sachant que chaque acte accompli s’avère source d’expérience donc de savoir (feed back positif).
Alors, il est évident que la bataille comptable que se livrent les candidats pour fixer le taux de ceci ou cela semble bien dérisoire. Certes il faut faire face au quotidien. Mais la véritable grandeur de la Politique reste de prévoir et de tenir cette détermination. Rien, ou pas grand chose, ne rassure sur ce plan l’électeur citoyen français.
Bonne chance la France industrielle !
* Alain Cotta. Inflation et Croissance en France depuis 1962, Presses universitaires de France, 1974** Huit priorités pour dynamiser l’innovation en France Association des Centraliens.*** voir sur ce point : Irène Bellier. Regard d'une ethnologue sur les énarques. L'Homme Année 1992. Volume 32. Numéro 121****Les saliniers, en Camargue, étaient des personnes vivant en permanence dans les marais salants et chargées de gérer les dispositifs hydrauliques (notamment les vannes) pour équilibrer les entrées d’eau. Cette optimisation résultait de connaissance du terrain et des phénomènes naturels mais surtout de sentir (donc d’anticiper) les changements de vents, les orages, les coups de mer,…• l’illustration représente la couverture de la BD, Cahiers d’exercices pour patrons. (ouvrage collectif).Editions Carabas. 2008.
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