13/03/2008
UN MAIRE EN KIT
Ces périodes électorales me saturent d’informations-désinformations (je vous en parlerais peut-être un de ces quatre) toutes plus inintéressantes les unes que les autres à cause de la recherche du scoop du scoop et tournant en mensonge-contrevérité. Alors je me suis amusé à imaginer un scrutin IKEA où l’on pourrait s’offrir un maire en kit.
C’est une plaisanterie sérieuse car je respecte trop la fonction pour railler les courageux qui s’y collent. Son avantage réside dans l’analyse de la valeur qu’elle suppose, à savoir, l’inventaire des qualités premières qui devraient être recherchées par un électeur rationnel.
Disons d’abord que beaucoup de personnes possèdent deux pôles qualitatifs (souvent antagonistes en y regardant bien). Mais l’exercice du pouvoir en appelle trois, à cause de la stabilité du tripode, comme les lois de la mécanique l’exigent. Quelles sont-elles, ces trois qualités cardinales, selon mon expérience d’un petit quart de siècle ?
Selon moi, le bon kit de maire qui ne décevra pas (partenaires, électeurs, usagers, opposants) sera une synthèse de rugbyman, d’humoriste et de protestant. Attendez ! Je m’explique :
Le pôle rugbymen se décline en trois qualités : courage, potentiel physique, altruisme.
Le courage ! S’il n’y avait qu’une qualité à retenir ce serait celle-ci ! D’abord le courage de passer à l’acte. Plein de gens conseillent, critiquent, pérorent, … mais n’ont jamais le courage de s’inscrire sur une liste électorale en pleine lumière … et en plein risque de perdre ! A plus forte raison en pôle position ! Le courage ensuite de trancher. Le premier magistrat efficace sait quand il faut arrêter d'analyser et prendre une décision, même s'il ne dispose pas de tous les éléments. Comme le centre qui juge, en un instant, de faire la feinte de passe opportune.
Enfin le courage physique, celui de l’affrontement. Le rugby reste avec le hand, le basket, le water polo, le seul sport de combat hormis la guerre. Je ne dis pas qu’il y ait besoin d’affrontement corporel en exercice municipal. Je dis que souvent il fut tangenter le combat, risquer l’horion, frôler le meurtre en restant gentlemen. « Connaissez-vous d’autres réunions publiques où la ferveur, où la croyance, où la participation sont telles qu’il est possible d’en mourir ? Essayez donc de vous exposer ainsi aux limites de la violence et de vous tenir dignement » (M. Serres. GENESE p 98-99). Prenez donc un rugbyman (pas la peine qu’il soit international, mais « On peut composer un XV de France électoral tant les joueurs actuels ou anciens figurent sur les listes. » La Dépêche.fr), un handballeur, voire un soldat (je n’ai pas dit un militaire) et vous ne serez point déçu !
Il faut aussi un certain potentiel physique pour exercer le sacerdoce. Parler à des auditoires plus ou moins nombreux suppose du coffre pour tenir tête aux débatteurs-contradicteurs. Les réunions durent d’autant plus longtemps qu’elles sont souvent mal gérées. Elles nécessitent une attention constante et un changement fréquent de sujets. Il faut tenir tête aux cocktails, aux buffets, aux apéros dînatoires, … il faut danser avec les mémés dans les soirées du troisième âge, … il faut assister aux matchs locaux dans le froid hivernal, se lever la nuit pour les accidents graves divers, assurer les permanences, … j’en passe et des meilleures !
La fonction de maire impose le jeu d’équipe et donc l’altruisme. Il s’est présenté avec une pena de colistiers ayant tous juré leur engagement corps et biens. Il faut savoir que très rapidement le maire fonctionnement avec quatre ou cinq personnes vraiment (au maximum huit selon l’axiome de Yona Friedman). Alors il faut surfer altruistement sur ce constat. Tenir au courant pour ne pas fâcher, mais on ne peut pas être exhaustif (est-ce opportun ?) … Le principe des alliances s’impose en utilisant les « hommes en forme », tout en gérant « le banc » pour qu’il n’en prenne pas ombrage. Motiver l’équipe, tenir les va-t’en-guerre, booster les pessimistes permanents, … Montrer l’exemple pour galvaniser les craintifs. Si vous choisissiez un originaire de sport individuel stricto sensu vous auriez des chances de vous retrouver avec un autocrate plus ou moins affirmé.
Seconde qualité cardinale : humoriste. Très important dans sa déclinaison en humour, humanisme, humilité. L’humour est le meilleur des ingrédients de convivialité aussi bien vis-à-vis des autres élus que des électeurs. Rappelez-vous des problèmes de Juppé ayant dû faire training canadiens de zygomatiques avant de reconquérir les Bordelais ! Rappelez-vous de la vieille recette des sénateurs rad-soc indéboulonnables : « Faites des banquets à faire péter la sous ventrière et bien racontez de bonnes histoires aux électeurs. Ils vous en sauront gré ! ». C’est encore plus vrai dan une société de plus en plus tristounette.
L’humour a pour vertu cosubstantielle, l’humilité. Les rois possédaient tous leur fou qui les tournait en dérision afin qu’ils ne se croient pas au-dessus des hommes. Le risque ne se situe pas qu’au niveau des grandes villes. Le maire devient vite, obligatoirement, celui qui sait, celui qui peut. La tendance veut donc qu’il soit courtisé, qu’ils subisse des effets de clientèlisme et de cour. Seule l’humilité chevillée au corps permet, durablement, de s’extraire de ces douces berceuses qui vous disent beau, intelligent, stratège, … Accepter que l’humour s’exprime autour de soi et vis-à-vis de soi démystifie ces choses salutairement.
L’humanisme en découle directement. Faire cas de chaque personnalité, de chaque destinée, donner sens à toute requête, même la plus banale, sublime la fonction de maire. Seule cette dimension peut continuer à justifier les trente-six mille communes françaises ! Hors de ce besoin de traitement humaniste de la gouvernance, il n’y a plus de bonne raison de maintenir un « maire de proximité ». Pas de raisons administratives, pas de raisons économiques, surtout pas de raisons financières.
Quant au pôle protestant, il recouvre trois critères : minorité, travail, réserve. J’ai hésité longtemps entre laïque et protestant. Si mon penchant naturel allait vers la première étiquette, la seconde m’a paru opportune pour traiter cette lèpre actuelle qui réside dans le traitement des minorités (ethniques, politiques, sociales, confessionnelles, …). Chez les parpaillots, il existe cette vieille blessure camisarde qui les vaccine contre la discrimination, quelle quelle soit. Ainsi soit-il ! Le second avantage, et il n’est pas mince, s’inscrit dans la religion du travail, du labeur. La traduction luthérienne de la Bible, faisant de « métier » et "vocation" des synonymes me convient mieux que celle de Weber « capitaliste ». Aujourd’hui être maire d’une commune même petite exige un investissement conséquent, tant dans à l’Hôtel de ville qu’à l’extérieur, tant dans la réponse à la tyrannie du quotidien des accidents-incidents imprévisibles, que dans le rôle d’assistance sociale pour l’écoute et le traitement des individus fragilisés, que dans la représentation lors de réunion à l’initiative des tutelles, des instances intercommunales et autres, auxquelles il s’avère impératif d’assister pour éviter d’être lésé. Plus, l’information à lire et digérer relative à la réglementation de toute nature qui s’impose aux municipalités et qui engagent la responsabilité (parfois jusqu’au pénal) du premier magistrat. N’en jetez plus, mais admettez que si vous vous dotez d’un « glandot » tout cela ne va pas avancer beaucoup !
Enfin, la tendance protestante à la réserve sied bien à la fonction d’édile. Réserve sans austérité dans le mode de vie du leader municipal, voilà une qualité qui sera appréciée des usagers dont il ne faut jamais oublier qu’ils sont aussi contribuables. Les postes « Fêtes et cérémonies », « Missions des élus », « Déplacements des élus », … s’en trouveront favorablement allégés ! Mais ce n’est pas tout. Réserve également dans l’ego bâtisseur, ce qui coûte certainement autrement moins cher. Cet ego qui pousse à se projeter dans la pierre municipale, en faisant des écoles-musées, les stades-pâquebots, des mairies-cathédrales, sans parler des jardins botaniques, des palmiers centenaires, … Certes, chaque village mérite son repère architectural. Mais point trop ! Une maternelle, une crèche, .. doivent être avant tout fonctionnelles et taillées à l’aune des besoins réels et des finances raisonnables. Voilà pourquoi il vaut mieux préférer un type de maire à la mode du développement : durable, voire soutenable. A la longue tout le monde s’y retrouve.
Voilà les critères de choix du meilleur kit ! Si au montage vous arrivez à ajouter à tous cela la passion, alors là vous aurez tiré le gros lot ! Par passion, j'entends une ardeur profonde, sincère et authentique pour le Bien public. Je vous souhaite de trouver ce produit. Mettez une étiquette, si vous voulez (PS, PC, Modem, Vert, UMP, …), mais ce n’est vraiment pas nécessaire. Il vous fera long et bon usage.
Allez, il y en a qui ont encore une chance, dimanche, au tirage !
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26/02/2008
DIS, JOJO, POURQUOI TU TE MARES ?
Les NTIC exigent des précautions, voire des protections, drastiques quant à leur maniement (je n’ai pas dit manipulation !). Les medias de papa, presse écrite, radio, actualités cinématographiques, avaient deux caractéristiques majeures : une certaine lenteur de fonctionnement et de diffusion ainsi qu’un usage fermé. Sur le premier critère, il est évident qu’avant qu’une info soit recueillie, choisie en comité de rédaction, montée, publiée, diffusée, … il se passait, comme l’aurait dit Fernand Reynaud, un certain temps. Temps qui pouvait servir à arrêter,filtrer, édulcorer, voire censurer ladite info. De même pour les autres vecteurs. La stratégie en la matière des gouvernements précédents est limpide. La couverture de mai 68 peut servir de modèle de veto présidentiel ! En ce qui concerne l’usage fermé, on appelle ainsi le fait de veiller à ce que les messages servent à ce qui est prévu lors de leur fabrication : informations d’actualité, humour, critique littéraire, … sans dérive particulière. Les medias actuels, notamment Internet, possèdent, tout au contraire, une rapidité de diffusion phénoménale et une transgression d’usage élevée. Quiconque possède un téléphone portable peut enregistrer n’importe quelle scène dont il est témoin et la diffuser sur la toile au profit de milliers, voire de millions, d’internautes qui en détournent l’usage à l’infini. Quiconque maîtrise un peu l’informatique devient capable de procéder à des montages photo ou vidéo, confondant de vérité. Il s’avère, en conséquence, vital de faire très attention en amont de tout acte, à son impact communicationnel potentiel. C’est à cette fin que les conseillers en communication ont été, dans un premier temps dévolu, surtout en politique.
Là aussi, l’usage à fait qu’une dérive est apparue, transformant les « boucliers » en « faiseurs d’opinion ». Les spin doctors, afin de se mieux valoriser et se vendre aussi, se sont mués en créateurs d’évènements, de fabricants de messages ciblés, … de délivreurs de leçons. Et les dirigeants, les plus ambitieux ou les plus impatients, se sont laissé submerger par eux.
Nicolas Sarkozy qui cumule toutes les qualités, c’est bien connu, hormis la patience, la tempérance, le recul et la sérénité, apparaît comme la « victime » de ce phénomène, à Paris, après en avoir été le « bénéficiaire » à Marne la Vallée ou en Egypte.
Soudain il se rend compte que tout peut lui nuire, parce que tout est « mis en boîte » enregistré, diffusé, commenté, exploité, … Tout ! Il n’y a plus de « zone démilitarisée » comme on le dit dans ce domaine, c’est à dire des espaces protégés par des firewalls efficaces.
Si le candidat Sarko avait joué la compétence, l’ataraxie, la discrétion, alors sa campagne, sa vie, sa famille, … auraient été volontairement inaccessibles pour les journalistes aujourd’hui vilipendés. Je ne dis pas que l’opération se soit avérée facile ni même exhaustive, mais quand on désire y mettre les moyens, l’on y arrive. Il existe des spécialistes de la discrétion aussi efficaces que les experts en promotion. Pour faire image, le système sarko se trouve aujourd’hui déboussolé par des virus médiatiques car ce système n’était nullement protégé par un parefeu inviolable.
Et comme la vitesse de diffusion décrite ci-dessus joue à plein, le phénomène de contagion (le buzz) s’installe avec son concert de fausses pubs, de détournement ou de provocation, qui sont autant de transgressions d’usage. Plus rien n’est maîtrisable ! Pauvre Sarko, que je ne plains guère, qui a ouvert en grand la boîte de Pandore. Qu’il se rappelle le buzz sur Georges Freche et les footballeurs de couleur, sur les harkis et les oreillons. Même abus de la comm même peine en boomerang ! Dis, Jojo, pourquoi tu te mares ?
Les conseillers en communication de demain seront de vrais experts en verrouillage d’image, en filtrage de messages « out », en neutralisation d’effets, en valorisation réelle de contenus. Le contraire de ce qu’ils font aujourd’hui en escroquant le politicien gogo, fût-il Président de la République. La gouvernance politique représente une mission ataraxique excluant toute scorie évènementielle. Sinon, d’autres métiers existent qui reposent, eux, sur la surprise permanente et renouvelée. Par exemple le métier de clown …
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18/02/2008
LES CERFS-VOLANTS DE CLICHY-SOUS-BOIS
Avant de dire n’importe quoi, les hommes politiques devraient aller voir des films. Notamment « Les cerfs-volants de Kaboul » désintégrant le racisme des Pachtounes à l’égard des Hazaras. Un petit juif, auraient dit les nazis, un petit Tutsi, aurait dit les Hutus, un … Mieux qu’un discours, mieux qu’un cours, il s’agit d’une « leçon de choses », cet exercice difficile dans lequel excellaient les vieux instits de mon enfance.
Avant de décider quoique ce soit, les hommes politiques, Sarko en premier, devraient faire un stage obligatoire d’une semaine comme prof. Oh, même pas comme prof des écoles, ce serait trop cruel (pour eux et pour les enfants) ! Même pas au collège où ils prendraient rapidement des invectives en direct : « Ô bouffon de nain, tu te casses avec ta chanteuse et tu nous lâches les nikes ! » voire « Arrête de m’balnave avec ta tchatche pour amortis. Tu te la pètes trop grave ! ». Non, en première ou seconde année de fac, là où tout le monde pense que « les filtres sociétaux » ont agi et qu’il ne reste plus que de gentils adolescents au langage policé et au bagage correct.
Là, ils verraient le niveau culturel de la jeunesse française actuelle. Pas celle des banlieues, pas celle des campagnes reculées, le tout-venant de la future élite. Là, ils mesureraient le vide sidéral quant aux référentiels que l’on voudrait acquis ! Alors, avant d’attaquer à la grenade Guy Mocquet ou au missile Shoa, il faudrait penser à ensemencer le désert des Tartares ! Ce que je dis là n’est ni méchant, ni nostalgique, ni rien du tout. C’est un fait, un constat, qui gêne d’ailleurs les principaux concernés, les jeunes ! Car ils ne s’en foutent pas ! Ils sont bien conscients de leurs carences. Ils voudraient bien qu’il existe un viagra culturel qui booste leur culture générale, rapidos.
Commençons alors à remettre des tranches historiques qui jalonnent le passé (avant tout le « passé court » à partir de 1900). La plupart des jeunes pensent que W. Churchill est un personnage de roman et qu’il n’a jamais existé ! De Gaulle ? ça doit être vers 190…5. Lénine ? Oh en 1830, au moins !.. Maurice Thorez ? Un chanteur d’opéra…
Je ne dirai pas « Ya ka » car la tâche s’avère ardue. Il y faut des moyens, certes, et virer des instits et des profs ne sauraient en aucun cas améliorer le schimblick ! Mais pas seulement. Il existe une inefficacité de l’apprentissage historico-culturel traditionnel. On peut le regretter, mais appendre sur des bouquins, voire en écoutant un prof, la révolution russe, la Commune, la guerre de 14, … ne donne que de très médiocres résultats. La culture ne s’apprend pas vraiment elle se transmet, se grave, s’imprègne, … Elle n’est pas un savoir-vivre appris, elle est un savoir être résultant. Il faudrait bien comprendre que le rôle de l'école est d'apprendre aux enfants ce qu'est le monde, et non pas leur inculquer un art de vivre, disait Hannah Arendt. Toute la difficulté réside dans ce paradoxe qui puise aux racines de la laïcité, montrer à voir les nervures choisies d’un passé plus ou moins idéalisé, sans trop inculquer une opinion prosélyte !
Je m’explique : l’enjeu est de donner à voir une guerre d’Algérie (par exemple), vue côté français (mais pas trop), replacée dans ses enjeux (sans prendre trop partie quant au colonialisme), décrivant des modes d’affrontement différenciés (guerre classique, guérilla, terrorisme, police urbaine,…) d’où émergent des types d’actions illégitimes (torture, attentats, Sakhiet, …) avec des manœuvres politiques complexes d’un côté (FLN, MNA, PCA, …), comme de l’autre (Gaullisme, OAS, Putch, …) et ailleurs (rôle USA, URSS, Tunisie, Egypte, …) et des courants ethniques (espagnols, italiens, kabyles, berbères, …) et religieux agissant. Et l’après (Evian, harkis, Charonne, …). Ouf !! Et pourquoi ? Pour que les jeunes puissent se construire leur propre corpus concernant cet événement. A tous les niveaux, le maître pourra être cloué au piloris pour dire ou ne pas dire ceci ou cela, le dire trop fort ou de façon pas assez audible … On comprend déjà pourquoi les programmes (et les profs) s’étendent volontiers sur Louis XIV, la campagne d’Egypte ou la Révolution !
Alors, la Shoa à expliquer, merci beaucoup ! Tu en fais un peu trop et tu te retrouves pro israélite, ou pas assez et tu deviens antisémite. Tu parles d’Auschwitz, Birkenau, Treblinka, tu omets Buchenwald, Dachau et tu deviens anti-polonais ! Tu traites de l’implication des autorités françaises et c’est du communisme primaire, tu passes sous silence et le qualificatif de pétainiste t’est accordé. Sans parler de Drancy, des justes, des Papon et autre Bousquet !
Alors, faire un « jumelage historique » entre un gamin de neuf dix ans et un enfant juif déporté, il faut avoir, à mon avis, un esprit torturé pour inventer cette ignominie pédagogique. Aucune victime n’est remarquable en soi, historiquement. Seul l’holocauste mérite le qualificatif de fait historique et devient susceptible d’un traitement historique COMPLET et ATARAXIQUE. Et celui qui aborde le sujet doit le faire le plus motu proprio possible
Ce genre de connerie, lancée au détour d’un banquet (fut-il casher, fut-il hallal !) est de nature à enflammer des braises latentes dont on ne connaît pas bien le type d’extincteur idoine. Arrêtons les capucinades du ludion infatué que certains avaient cru élire pour exercer avec vigueur un mandat de chef de l’Etat. Il faudra bientôt parler « d’impeachment » !!
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